Le Prêt à Taux Zéro (PTZ) est un dispositif financier que l’on ne présente plus. C’est une aide précieuse pour ceux qui souhaitent franchir le pas de l’accession à la propriété en France. Mais, comme toute aide de l’État, le PTZ est soumis à un certain nombre de critères d’éligibilité. Dans cet article, nous allons démystifier les conditions d’obtention du PTZ, évoquer quelques astuces pour en tirer le meilleur parti, et répondre à la question que vous vous posez probablement : suis-je éligible ?
Qu’est-ce que le PTZ ?
Avant de rentrer dans le vif du sujet, rappelons brièvement ce qu’est le PTZ. Mis en place par l’État français, le PTZ est un prêt immobilier sans intérêt, destiné à aider les primo-accédants à acquérir leur résidence principale. En clair, c’est un coup de pouce pour les ménages qui souhaitent devenir propriétaires mais qui, sans cette aide, auraient des difficultés à contracter un prêt bancaire classique.
Les conditions de ressources
L’une des principales conditions pour bénéficier du PTZ est relative aux ressources du demandeur. Pensez-y : le PTZ est conçu pour aider ceux qui en ont le plus besoin. De ce fait, vos revenus ne doivent pas dépasser un certain plafond, qui varie selon la localisation du bien et la composition du foyer.
Par exemple, pour une personne seule souhaitant acheter en zone A (incluant certaines grandes agglomérations), le revenu fiscal de référence ne doit pas dépasser 37 000 €. Ce plafond monte à 51 800 € pour un couple sans enfant. À noter que ces chiffres évoluent régulièrement, alors renseignez-vous (en savoir plus ici) !
Pensez à prendre en compte l’année de référence du revenu fiscal. Souvent, c’est l’année n-2 (soit deux ans avant la demande de prêt) qui est considérée.
Le type de bien et sa localisation
Un autre critère essentiel est le type de bien que vous souhaitez acquérir. Le PTZ est réservé à l’achat d’une résidence principale, et non d’une résidence secondaire ou d’un investissement locatif. De plus, la localisation du bien influence le montant du PTZ que vous pourrez obtenir.
Savez-vous dans quelle zone se trouve votre futur bien? Les zones PTZ (A bis, A, B1, B2 et C) déterminent les plafonds de ressources et les montants empruntables. La zone A bis concerne Paris et sa petite couronne, tandis que la zone C regroupe les zones rurales. Ces nuances peuvent fortement impacter le montant que vous pouvez emprunter.
L’ancienneté du bien
Le PTZ peut financer à la fois du neuf et de l’ancien. Toutefois, pour un bien ancien, des travaux d’amélioration d’au moins 25% du coût total de l’opération doivent être réalisés. Cela vise à favoriser la rénovation et l’amélioration énergétique des logements.
Si vous êtes tenté par un bien ancien nécessitant des travaux, pensez à estimer leur coût en amont. Cela pourrait vous ouvrir les portes du PTZ !
Êtes-vous primo-accédant ?
Le PTZ est destiné en priorité aux primo-accédants. Cela signifie que vous ne devez pas avoir été propriétaire de votre résidence principale au cours des deux dernières années précédant la demande. Toutefois, des exceptions existent pour les personnes en situation de handicap ou les victimes de catastrophes ayant rendu leur logement inhabitable.
Saviez-vous que si vous aviez été propriétaire il y a trois ans, mais que vous avez vendu et loué depuis, vous pouvez prétendre au PTZ comme primo-accédant ?
Combinaison avec d’autres aides
L’un des grands avantages du PTZ est qu’il peut être combiné avec d’autres prêts : prêt immobilier conventionnel, prêt d’accession sociale, etc. De plus, certaines collectivités territoriales proposent des aides complémentaires, renseignez-vous !
Le PTZ est un dispositif exceptionnel pour faciliter l’accès à la propriété. Pour savoir si vous êtes éligible, il est essentiel de vous informer, de vous poser les bonnes questions et d’anticiper. Si vous remplissez toutes les conditions, le rêve de la propriété pourrait bien devenir réalité !
Astuce finale: Chaque situation étant unique, n’hésitez pas à solliciter un conseiller financier ou à utiliser les simulateurs disponibles en ligne pour connaître vos droits et évaluer le montant du PTZ auquel vous pourriez prétendre. Après tout, qui ne tente rien n’a rien, n’est-ce pas?