Les erreurs courantes à éviter lors de l’achat d’une maison

erreurs courantes lors de l'achat d'une maison

Acheter une maison est souvent un processus enthousiasmant. Il est facile d’imaginer notre vie dans ce nouveau foyer et tout ce que nous pourrions y faire. Cependant, c’est une étape importante qui doit être évaluée de manière rationnelle afin d’éviter des erreurs susceptibles de causer des problèmes présents ou futurs. Il s’agit d’un investissement considérable qui s’accompagne habituellement d’un endettement à long terme. De plus, en cas de rénovation, les coûts peuvent être encore plus élevés. Dans cet article, nous parlerons de certaines erreurs courantes que nous pouvons prévenir.

Mal évaluer nos ressources financières

C’est une erreur fréquente, souvent due à une méconnaissance du fonctionnement des prêts hypothécaires. Mais aussi, parce que l’obligation du prêt implique de nombreuses années, et que la situation financière, personnelle ou professionnelle peut changer durant cette période. De nombreuses institutions bancaires recommandent de ne pas consacrer plus de 35 % ou 40 % des revenus mensuels au remboursement du prêt, que ce soit pour une personne ou une famille. Principalement, pour pouvoir faire face aux autres dépenses courantes et aux éventuels imprévus ou changements de circonstances.

Parmi les imprévus possibles, on trouve les variations du taux d’intérêt, quelque chose que nous ne pouvons pas contrôler. Si l’hypothèque est à taux variable, cela nous affectera. Et si elle est à taux fixe, le prix peut être élevé. Une bonne option est de consulter un comparateur, comme cet avis sur Pretto, , qui inclut des conseils spécialisés. Il faut également tenir compte du fait qu’au prix d’achat du logement s’ajoutent d’autres frais, tels que l’assurance, les impôts, la copropriété, les honoraires des professionnels, etc. Avant de se décider pour un bien immobilier, il est recommandé de faire des calculs appropriés et de prévoir le coût mensuel que cela représentera pour notre économie personnelle.

Ne pas penser aux besoins futurs

Nous trouvons un appartement qui nous plaît et semble parfait pour nous : il a les dimensions adéquates, la lumière naturelle idéale, il est moderne, attrayant… et nous en tombons amoureux. Nous ne voulons pas le laisser passer. Mais sera-t-il parfait pour nous dans 10 ans ? Quels seront nos besoins futurs ? Le cas le plus courant est de penser à la possibilité de fonder une famille ou de l’agrandir ; cela affecte évidemment la taille de la maison et son organisation. Mais ce n’est pas le seul cas.

Il est de plus en plus courant qu’un membre de la famille travaille depuis chez lui et que nous intégrions une partie de notre vie professionnelle à notre domicile. D’autres familles ont des enfants plus âgés qui pourraient vouloir avoir leur propre espace séparé, au sein de la même maison. Il n’est même pas rare de vouloir consacrer une zone à la pratique du sport. Il existe une multitude de situations. Évidemment, nous ne pouvons pas toutes les anticiper. Mais en cas de doutes sur le bien que nous allons acheter, il est préférable de se poser plusieurs questions sur notre avenir et les besoins que nous pourrions avoir.

Avoir peur de perdre l’opportunité

achat d'une maison

Une partie importante des décisions précipitées est liée à la peur. Surtout, la peur de perdre cette maison qui nous plaît tant. L’une des premières erreurs est de ne pas effectuer suffisamment de visites à ce bien, et à d’autres, pour pouvoir comparer correctement. Le marché immobilier est vaste et peut offrir de nombreuses opportunités. D’autre part, cette maison qui nous séduit peut présenter des défauts que nous n’avons pas remarqués (par exemple, des bruits environnants ou une mauvaise conservation du bâtiment). Une fois l’achat réalisé, le problème est difficile à résoudre.

Un autre problème causé par l’impatience et la précipitation est de ne pas négocier correctement le prix. Le prix de vente est ce que souhaite obtenir le propriétaire ; parfois conseillé par l’agence immobilière, parfois non. Mais cela ne signifie pas nécessairement que nous devions nous adapter complètement à ses prétentions. Il est possible de proposer une somme différente, plus basse, de manière polie et respectueuse. Une négociation n’est pas une insulte. Et bien sûr, cela n’implique pas de perdre l’opportunité. Il faut cependant garder à l’esprit que les processus de négociation sont souvent longs et nécessitent patience et sérénité.

Ne pas vérifier l’état de conservation de la maison

Il est très courant de devoir effectuer quelques rénovations dans la maison que nous avons achetée. En fait, la plupart des gens prévoient déjà une dépense pour ces travaux. Le problème apparaît lorsque ces travaux ont un coût bien supérieur à ce qui était prévu. Il est recommandé de bien vérifier l’état de conservation de la maison : comment sont les installations électriques, si l’isolation est correcte, s’il existe des problèmes d’humidité, vérifier le fonctionnement de la plomberie et des canalisations, découvrir s’il y a eu des fissures, etc. Peut-être ne sommes-nous pas experts, mais si la maison nous plaît beaucoup et que nous pensons sérieusement à l’acheter, il serait préférable de faire une dernière visite avec un professionnel, comme un architecte.

Une mauvaise conservation implique des travaux de rénovation coûteux et indispensables. En cas de non-réalisation, cela affectera notre confort et peut-être notre sécurité et celle de notre famille. Si, malgré ces circonstances, nous décidons de l’acheter quand même, il faudra tenir compte du coût des réparations et du temps nécessaire pour les réaliser. D’autre part, cette situation peut être utilisée pour renégocier le prix d’achat avec le propriétaire ou l’agence.

Négliger les détails juridiques

Des contrats de réservation à la signature de l’achat ou à la souscription d’un financement bancaire, tout le processus implique des décisions qui affectent notre économie et le résultat de ce projet personnel. Encore une fois, nous ne sommes pas experts en la matière, il est donc préférable de faire appel à un professionnel qui peut nous conseiller, comme un avocat. Chaque clause contractuelle nous engage dans le présent et le futur. Et peut entraîner des surprises désagréables, même si celle qui l’a rédigée n’avait pas de mauvaises intentions. Il est préférable d’évaluer patiemment tous les éléments à chaque étape et de consulter naturellement les doutes que nous avons.

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