Tokelau, un archipel polynésien pas comme les autres

Tokelau demande plus à la COP 25

Suite à la COP 25 de Madrid début Décembre, nous souhaitions revenir sur un archipel qui a attiré notre attention : Tokelau. Cet archipel situé entre la Nouvelle-Zélande et Hawaï tire la sonnette d’alarme. Le changement climatique est déjà en cours dans cette partie de la planète.

Tokelau précurseur de la transition écologique

Tokelau est un archipel constitué de 3 petits atolls, et mesurant environ 10km². Les presque 1500 habitants sont officiellement citoyens Néo-zélandais. Situé en plein océan Pacifique, l’archipel est en première ligne des changements climatiques. Ses ressources naturelles et surtout énergétiques sont assez limitées. Pourtant, une ressource est présente en abondance et exploitée depuis 2012 : le soleil.

En effet, Tokelau est la première nation à avoir atteint l’autosuffisance énergétique grâce à l’énergie solaire. Auparavant les habitants souffraient de nombreuses coupures d’électricité qui étaient fournie via des générateurs diesel. Le photovoltaïque a donc nettement amélioré la qualité de vie des habitants, et diminué leurs émissions de pollution.

drapeau archipel Tokelau
Drapeau de l’archipel de Tokelau

La demande de Tokelau à la COP 25

Le dirigeant de Tokelau a demandé aux États présents à la COP 25 de tenir leur engagement pris en 2015. En effet, les pays s’étaient engagés à diminuer les émissions de gaz à effets de serre afin de limiter le réchauffement climatique.

Pour des pays directement impactés par les changements climatiques, les engagements pris lors de l’Accord de Paris en 2015 ne sont pas tenus. Ils en appellent donc à la responsabilité de chacun pour aider à limiter le réchauffement climatique. Pour cela, il est crucial que les pollueurs agissent dès aujourd’hui, d’après Janine Felson députée de l’alliance des États des petites îles.

En réalité les urgences climatiques ont déjà commencé dans certains pays. La montée des eaux et les infiltrations dans les terres sont en train de changer la vie de bien des populations, tandis que pour d’autres ce sont les pénuries d’eau qui commencent à être inquiétantes. Ces pays, moins visibles sur le plan international, doivent redoubler d’efforts pour se faire entendre.

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