La Réglementation Thermique ou RT pour les Bâtiments Existants tend vers une amélioration constante de la performance énergétique des construction existante. Ainsi un arrêté paru en novembre 2017 vise à revoir et surtout réévaluer à la hausse les seuils et critères de consommation d’énergie. Ses nouvelles règles sont entrées en vigueur depuis le 1er janvier 2018. Ainsi l’État souhaite impacter plus largement la rénovation de nos habitats et tendre vers une augmentation de la qualité de notre environnement. En effet le parc des bâtiments existants, que ce soit des résidences ou des construction tertiaires, représente le premier parc consommateur d’énergie de notre pays. Mais alors quelles sont les nouveautés de cette revue de la RT batiment ?
RT Batiment existant : synthèse
L’objectif de la Réglementation Thermique ou RT pour les Bâtiments Existants a pour objectif d’améliorer significativement la performance énergétique d’un bâtiment existant lorsque travaux de rénovation d’une certaine ampleur sont réalisés. Les règles imposés sont directement liées au type de travaux de rénovation réalisés.
RT Bâtiment existant : qui est concerné ?
Tout le monde est concerné par cette réglementation. En effet cette dernière s’applique aussi bien aux particuliers qui réalisent des travaux de rénovations qu’au propriétaires de bâtiments tertiaire. A ce jour les particuliers sont peu nombreux à connaitre les règles définie et imposé dans la RT Batiment, un manque de communication générale semble être la source de cette situation. Il serait ainsi nécessaire de sensibiliser les propriétaires afin de réellement pouvoir tendre vers une amélioration de la consommation énergétique de nos habitats et résidences. Si vous êtes dans ce cas la je vous invite à poursuivre la lecture de cet article et vous inscrire dans l’ objectif d’un habitat durable.
Les deux catégories définie dans la RT Batiment existant
Deux principales catégories se présentent dans la RT Batiment existant directement lié à la surface de plancher (SDP) du bâtiment à rénover. Le point de séparation concernant les bâtiments de plus de 1000 m² qui cible don les bâtiments tertiaires imposants. Voici un schéma descriptif :
Cas d’une rénovation lourde sur bâtiment de plus de 1000m2 :
Cette catégorie concerne donc des bâtiments de type résidentiel comme des immeubles ou des bâtiments tertiaires pour lequel les travaux de rénovations s’inscrivent dans une approche globale de l’augmentation de sa performance énergétique. Ainsi, avant le dépôt du permis de construire pour lancer les travaux de rénovation, une étude de faisabilité thermique permettant de définir la performance énergétique du bâtiment devra être réalisée. Les bâtiments concernés sont ceux respectant les seuils suivants :
- la fin de construction du bâtiment est supérieur au 1er janvier 1948
- la surface de plancher concernée par la rénovation est supérieure à 1000 m²
- le coût de la rénovation est supérieur à 25% de la valeur hors foncier du bâtiment.
Ainsi en respectant cette nouvelle réglementation thermique (RT), la performance énergétique du bâtiment rénové devra être inférieure à la performance énergétique de référence du bâtiment calculée avant les travaux dans le cadre de l’étude de faisabilité. Ce seuil est calculée sur la base des postes de chauffage et de refroidissement, sur le système de production de l’eau chaude sanitaire (ECS) mais aussi sur l’éclairage. Cette étude ouvre donc les perspectives des équipements à utiliser tout en prenant en considération les contraintes techniques de l’ouvrage.
La réglementation pour les bâtiments de ce type à appliquer est la RT Globale (détails ici) mise à jour par ce nouvelle arrêté de la RT Bâtiment existant applicable au 1er janvier 2018.
Tout autre cas de rénovation :
Dans tous les autres cas, et donc même pour des petites travaux de rénovation dans une maison individuelle, il est devenu obligatoire d’effectuer des travaux de rénovation en s’inscrivant dans une approche d’augmentation de la performance énergétique de la structure. La RT batiment existant impose donc des seuils de performance énergétique à minima pour chaque éléments ou équipements remplacés dans le cadre d’une rénovation.
Pour préciser, les bâtiments concernés sont les suivants :
- tous les bâtiments résidentiels ayant un surface de plancher inférieure à 1000 m² qui concerne donc tous les particuliers,
- tous les bâtiments tertiaires dont la fin de construction est inférieur au 1er janvier 1948 et ayant une surface de plancher inférieur à 1000 m²
- tous les bâtiments tertiaires ayant une surface de plancher supérieur à 1000 m² mais dont le coût de la rénovation st inférieur à 25% de la valeur hors foncier du bâtiment.
Les bâtiments dans ce cas de figure doivent eux respecter la RT élément par élément mis à jour par le décret applicable au 1er janvier 2018.
Ainsi, quelque soit le poste de rénovation, il vous faudra installer des équipements et utiliser des produits respectant le niveau de performance énergétique minimum vous concernant le bâtiments. Les seuils, qui ont donc été rehaussé, sont définis selon la position géographique du bâtiment. Moins exigent que la RT 2012 et son étanchéité à l’air, la RT Bâtiment existant définie néanmoins un cadre.
Les points suivants doivent donc être obligatoirement pris en compte (source) :
- Hausse des exigences de performances thermiques pour les parois opaques ;
- Hausse des exigences pour les parois vitrées : Uw ≤ 1.9 W/(m².K) et nouvelles exigences pour les portes de maisons individuelles, vérandas et verrières ;
- Ventilation : pour les pièces principales non ventilées, en cas d’isolation des parois ou remplacement des baies, obligation de créer des entrées d’air ;
- Confort d’été : exigences sur le facteur solaire en cas de remplacement de protection solaire, remplacement de fenêtres de toit ou remplacement de baies ou façades rideaux pour les bâtiments tertiaires ;
- Chauffage / Eau chaude sanitaire / Refroidissement / Ventilation :
- Suppression des exigences déjà prévues par les règlements éco-conception ;
- Renforcement des exigences sur l’isolation des réseaux ;
- Renforcement des exigences sur les émetteurs à effet joule avec une variation temporelle de 0.6K et option de détection de présence ou détection d’ouverture des fenêtres ;
- Classe de régulation IV ou plus pour les dispositifs de chauffage centralisé ;
- Dans les bâtiments tertiaires, obligation d’avoir des systèmes indépendants de ventilation pour des usages différents et obligation de réguler la ventilation en fonction de l’occupation.
- Eclairage
- Lorsque le local est inoccupé, extinction automatique de l’éclairage dans les bâtiments tertiaires, parcs de stationnements, et parties communes ;
- Gradation en fonction de l’éclairage naturel obligatoire pour les bâtiments tertiaires ;
- Puissance maximale installée pour l’éclairage général, par tranche de 100 lux, de 1.6 W/m² de surface utile pour les bâtiments tertiaires (soit par exemple 8 W/m2 pour 500 lux).
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