En ce début d’année scolaire, découvrons la vie durable d’étudiants de l’Université Keele de Newcastle. Ce projet a été lancé initialement en 2011, par les élèves eux-mêmes, pour leur permettre d’apprendre à vivre de façon durable. En ce début d’année scolaire, une nouvelle fournée d’étudiants vient d’entrer dans le projet. Il s’agit du Bungalow de Durabilité (Sustainability Bungalow).
Le Bungalow de Durabilité, un espace de vie durable
Sur le campus de l’Université de Keele, à Newcastle (Royaume-Uni), la maison désaffectée du gardien, ainsi qu’un petit lopin de terre ont été attribué au projet « Bungalow de Durabilité ». Il s’agit en fait d’un espace de vie durable. Conçu par le groupe d’étudiants du cours sur l’environnement et le développement durable de l’université, c’est un véritable espace d’expérimentation. En effet, il permet à ces étudiants de mettre en pratique ce qu’ils apprennent en cours.
C’est aussi un lieu d’habitation. En effet, chaque année, 4 étudiants sont sélectionnés, dont au moins un issu du cursus environnement et développement durable. Il y a donc 4 personnes qui vivent dans le bungalow et les étudiants du programme développement durable viennent y participer dans la journée.
Les étudiants ont également mis en place un petit magasin pour vendre leur production bio, en vrac, dans l’Université. Cette initiative s’inscrit parfaitement dans l’optique de partage et de durabilité par la réduction des déchets.
La continuité de l’éducation dans le Bungalow de Durabilité
L’université a bien entendu été consultée tout au long de la mise en place de ce projet. Elle laisse tout-de-même beaucoup d’autonomie aux étudiants, afin qu’ils aient les moyens de conduire le changement et de développer les compétences nécessaires à ce changement.
Le but est de permettre une continuité dans l’éducation des étudiants et leur permettre une mise en place d’habitudes pérennes. Chaque étudiant habitant dans le bungalow a ses propres raisons et sa propre façon de voir les choses. Ainsi, certains ne sont pas spécialement des mordus du jardinage, mais souhaitent adopter un style de vie minimaliste, et certains font leur cosmétiques et leurs soins eux-mêmes.
Ce qui compte, au fond, c’est la façon dont chacun s’accapare le concept et apporte une vision et une façon de faire. Les étudiants vivent en communauté et partagent leur expérience et leurs connaissances. Les personnes suivant le cursus Développement durable apportent largement leur contribution en cultivant le jardin et participent à des projets commun. Par exemple, l’an dernier, les étudiants ont décidé de se concentrer sur la problématique de gaspillage alimentaire au sein de l’université.
Ils sont entrés en contact avec une association pour les aider à réorienter le genre de menus disponibles sur le campus, vers des plats basés sur davantage de végétaux. Cela permet de pouvoir composter un maximum les aliments non consommés. Bien entendu, cela s’est accompagné d’une campagne de sensibilisation auprès de l’ensemble des étudiants et du personnel de l’université.
Un modèle européen ?
Ce type d’initiatives écologiques se répand de plus en plus en Europe, et c’est un mouvement très positif. En effet, quoi de plus encourageant que de former les futures générations à vivre plus en accord avec l’environnement ? La progression de ces initiatives nous promet un avenir plus sain et responsable.
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter le site internet de l’Université Keele. Pour découvrir l’inauguration d’une résidence universitaire durable aux États-Unis, consultez notre article.