Chauffer son logement tout en préservant l’équilibre de la planète est aujourd’hui devenu un enjeu de grande ampleur, alors que la question environnementale s’impose progressivement dans nos vies quotidiennes. Et alors que les systèmes de chauffage traditionnels, polluants, inadaptés et vétustes, sont souvent synonymes de surconsommation énergétique, certaines solutions alternatives, à la fois performantes et écologiques, font leur apparition sur le marché. À l’ère de la transition énergétique, réduire son empreinte carbone à travers des équipements de chauffage éco-performants, c’est non seulement agir, à son niveau, pour l’environnement, mais c’est aussi l’assurance de réductions considérables sur sa facture. Alors, quels sont les modes de chauffage écologiques les plus populaires? Nous avons sélectionné pour vous 4 équipements éco-performants pour chauffer votre logement tout en respectant l’environnement.
Les pompes à chaleur, ou comment utiliser la chaleur de l’extérieur pour la transmettre à l’intérieur
Les pompes à chaleur offrent une alternative écologique, moderne, et ingénieuse pour chauffer son logement tout en prenant soin de la planète. À la différence d’autres systèmes de chauffage éco-performants, elles ne reposent pas sur le principe de combustion, mais de transfert d’énergie. Autrement dit, elles consistent à recueillir les calories de l’environnement extérieur (de l’air, dans le cas des pompes à chaleur aérothermiques, ou du sol, pour les modèles géothermiques), pour les redistribuer, via un réseau de radiateurs hydrauliques, à l’intérieur même du logement. Si les pompes à chaleur aérothermiques restent tributaires des conditions extérieures pour fonctionner en continu, elles résistent toutefois à des températures proches de 0, voire négatives. De leur côté, les pompes géothermiques sont efficaces en toutes saisons, dans la mesure où la température du sol varie peu tout au long de l’année. Les pompes à chaleur sont, sans aucun doute, des équipements de chauffage particulièrement éco-performants. En effet, même si elles fonctionnent à l’électricité, elles consomment près de 5 fois moins qu’un chauffage électrique traditionnel. Cela vous permet d’agir en faveur de l’environnement, tout en bénéficiant de réductions conséquentes sur votre facture énergétique.
La chaudière à condensation, quand la chaudière traditionnelle se réinvente
Si vous n’avez ni la place, ni le budget pour installer des capteurs thermiques, une pompe à chaleur, ou une chaudière à pellets chez vous, il vous reste toujours une solution pour améliorer le rendement écologique de votre logement et vous chauffer à moindre coût: moderniser l’installation existante. Certes, le fioul et le gaz sont loin d’être des combustibles respectueux de l’environnement. Néanmoins, les progrès effectués en la matière ont permis de réduire de manière drastique les émissions de gaz à effet de serre des chaudières classiques. Aussi, avec les nouvelles chaudières à condensation, la vapeur issue de la condensation est réutilisée pour la production d’énergie. Autrement dit, votre chaudière produit autant de chaleur mais avec des besoins en combustibles beaucoup moins importants. Pour un même niveau de chaleur, la quantité d’énergie fossile utilisée peut donc être divisée par deux, ce qui se traduit par une performance énergétique et écologique largement accrue.
Les panneaux solaires, un complément écologique pour chauffer son logement
Les panneaux solaires photovoltaïques sont déjà largement employés pour la production d’une électricité propre et renouvelable. Mais saviez-vous que l’énergie transmise par les rayons du soleil peut également être utilisée pour produire du chauffage pour votre logement? On parle alors de capteurs solaires thermiques. Le procédé est relativement similaire. Les panneaux solaires, généralement disposés sur le toit de votre habitation, recueillent l’énergie solaire pour la transférer, à travers un liquide caloporteur, jusqu’à un ballon d’eau et/ou au système de chauffage central. Le chauffage par capteurs solaires thermiques est actuellement l’équipement le moins polluant et le plus écologique, aussi bien au niveau de sa construction que de son fonctionnement. Néanmoins, il est rarement utilisé de manière exclusive pour couvrir l’ensemble des besoins en chauffage d’un logement, dans la mesure où cela requerrait une installation imposante. En outre, il s’agit d’un équipement dont la performance est directement liée aux conditions climatiques, par définition imprévisibles. Dans certaines zones géographiques, l’ensoleillement n’est tout simplement pas assez important pour pouvoir assurer 100% des besoins énergétiques. En général, les panneaux thermiques sont couplés à un chauffage d’appoint éco-performant, capable de procurer une énergie propre de manière régulière. Cela dit, ils sont quand même l’assurance d’une réduction de l’ordre de 30% sur votre facture d’énergie, ce qui est loin d’être négligeable.
Le chauffage à bois, un classique revisité dans l’esprit écologique
Pratique et économique, le chauffage au bois traverse les siècles sans jamais tomber en désuétude. Mieux encore, il sait se réinventer pour répondre en permanence aux attentes et aux enjeux de son époque. Aussi, du traditionnel feu de camp aux cheminées monumentales, le chauffage au bois prend aujourd’hui la forme du poêle ou de la chaudière à bois, généralement alimenté(e)s par des petits granulés issus de l’industrie de la scierie. Ces granulés de bois, particulièrement économiques à produire (à partir de la sciure ou de copeaux de bois), sont aussi commercialisés sous l’appellation «pellets». Le principe du chauffage à bois est on ne peut plus simple: la combustion des pellets génère une chaleur capable de chauffer une pièce, ou un logement, de façon très rapide. Il s’agit d’un équipement qui s’inscrit résolument dans la mouvance environnementale actuelle, et ce pour plusieurs raisons. Non seulement le bois est un biocombustible naturel présent en nombre sur la planète, mais le bilan carbone issu de sa combustion est aussi entièrement neutre. En effet, si la combustion libère dans l’atmosphère du CO2, ce CO2 est également absorbé par le bois pour sa croissance. Les niveaux de CO2 dans l’air restent donc stables malgré le processus de combustion. Ce n’est pas le cas des combustions fossiles qui, elles génèrent dans l’atmosphère du CO2 entièrement nouveau.
