Chaque année, avec le froid hivernal, les nuits plus longues, et la chute drastique des températures, la consommation énergétique des français tend à augmenter de façon considérable. Plus de chauffage, plus d’électricité, plus d’eau chaude, les réflexes anti-froid que nous adoptons en hiver ont des conséquences directes sur l’environnement, mais aussi sur le montant des factures de gaz et/ou d’électricité. Ainsi, tous les ans, à l’arrivée du froid, ce sont les mêmes interrogations qui reviennent en boucle: « Comment limiter la dépense énergétique sans (trop) de sacrifices ? »
Voici pour vous 6 conseils et recommandations pour adopter de nouvelles habitudes de consommation et diminuer votre consommation énergétique à court, moyen et long terme.
Profiter des périodes d’heures creuses
Vous le savez certainement, la plupart des fournisseurs d’électricité du marché proposent des offres différenciées en fonction des heures « creuses » (le moment de la journée où le tarif de l’électricité est au plus bas) et des heures « pleines ». En moyenne, les heures creuses ont un coût 30 % inférieur aux heures pleines, ce qui est loin d’être négligeable sur la durée. Aussi, n’hésitez pas à consulter les horaires mis en place par votre fournisseur d’électricité, auprès du service client ou directement sur son site web, afin de différer votre consommation à des horaires où l’électricité est plus économique.
Envisager une rénovation énergétique
Si vous souhaitez aller plus loin dans la réduction des dépenses énergétiques, notamment en hiver où le montant de la facture a tendance à s’envoler, il est peut-être temps d’envisager une rénovation énergétique en profondeur de votre habitation.
Dans un premier temps, commencez par traquer et réparer d’éventuelles sources de déperditions de chaleur, susceptibles de laisser passer l’air froid et faire grimper la note de façon anormale. Il peut s’agir d’une fissure dans un mur, d’un jour au niveau d’une fenêtre, d’un joint mal posé, etc.
Puis, dans un deuxième temps, effectuez un audit énergétique auprès d’un professionnel qui saura vous aiguiller sur les travaux d’isolation à entreprendre : par exemple, un passage au double, voire au triple vitrage, un renforcement de l’isolement de la façade extérieure et/ou des combles, l’achat d’un mode de chauffage plus moderne, …. Quels que soient les travaux recommandés par l’artisan, il est fondamental que votre domicile soit parfaitement isolé, et mieux vaut faire un bon diagnostic pour éviter toute fuite de chaleur et favoriser la réduction de la dépense énergétique.
Maintenir une température maximale de 19ºC
Limiter les dépenses énergétiques en hiver, ce n’est pas seulement faire des économies sur ses factures, c’est aussi agir en faveur de la planète et de l’environnement. À ce titre, l’ADEME (l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie) recommande en effet de maintenir une température maximale de 19ºC dans les pièces à vivre et de 17ºC dans les chambres, en s’habillant soi-même plus chaudement si nécessaire. Faîtes le calcul : si, en moyenne, un degré de chauffage se traduit par une hausse de 7 % sur la facture mensuelle, les recommandations de l’ADEME pourraient vous permettre de réaliser des économies considérables.
Programmer son chauffage
Si vous n’êtes pas chez vous en journée, il n’y a aucun intérêt que votre habitation soit chauffée en permanence. Aujourd’hui, la plupart des systèmes de chauffage offrent la possibilité de gérer et réguler la température du domicile en fonction du moment de la journée et des habitudes du foyer. Ainsi, vous pouvez programmer la mise en route du chauffage à certaines heures précises, comme le matin au réveil, le midi si vous rentrez déjeuner à votre domicile, ou encore le soir juste avant votre retour. Une flexibilité qui pourrait représenter des économies de l’ordre de 10 % à 25 % sur votre facture mensuelle.
De la même façon, si vous disposez encore d’un ancien modèle de chaudière, qui a tendance à consommer plus que de raison, peut-être faudrait-il envisager de se chauffer autrement ? Certaines aides gouvernementales ont été mises en place pour faciliter l’accès à des solutions de chauffage plus modernes et moins gourmandes en énergie, comme la pompe à chaleur, le chauffage électrique, ou encore la chaudière à condensation.
Limiter l’utilisation des appareils énergivores
Certains appareils électroniques et électroménagers, comme le congélateur, l’ordinateur, le chauffage d’appoint, la bouilloire, ou encore la machine à laver, sont connus pour être de grands consommateurs d’énergie. Il est donc particulièrement recommandé de réduire, autant que faire se peut, leur utilisation. Par exemple, profitez des heures creuses pour lancer une machine à laver, éteignez votre chauffage d’appoint lorsque vous avez atteint la température désirée, faîtes bouillir l’eau de votre thé directement à la casserole, ….
Éteindre les appareils électriques
Cela n’est pas nécessairement propre à l’hiver, mais nous avons une fâcheuse tendance à maintenir certains appareils électroniques (ordinateur, télévision, console de jeu, …) en mode veille pendant des heures, voire des journées entières. Or, même en mode veille, l’appareil continue de consommer de l’énergie. En éteignant complètement vos appareils électroniques, vous aurez donc la possibilité de réaliser des économies substantielles, de l’ordre de 11 % par an, ce qui est loin d’être négligeable. De la même façon, veillez à bien éteindre la lumière dans les pièces que vous n’occupez pas, pour éviter les dépenses d’énergie inutiles.
Certes, à première vue, il est vrai que le coût des travaux d’isolation à prévoir peut sembler prohibitif. Mais, quand la remise aux normes est bien menée et réalisée par des professionnels du métier, les économies d’argent sont bien réelles sur le long terme.
