Vous souhaitez faire construire une maison tout en respectant l’environnement ? Vous commencez des travaux de rénovation dans votre habitation avec des matériaux durables et écologiques ? Vous avez envie de réduire votre empreinte carbone en même temps que vos factures ?

Depuis maintenant quelques années, la tendance est au développement et à l’installation des équipements « verts ». Si l’investissement de départ est souvent plus onéreux, les avantages sont nombreux !

Mais qu’en est-il de votre assurance habitation ? Comment savoir si vous êtes correctement couverts pour vos nouvelles installations ?

En suivant quelques conseils, vous mettrez toutes les chances de votre côté pour ne pas avoir de mauvaise surprise en cas de sinistre !

De nouveaux contrats d’assurance

De plus en plus de personnes sont attirées par les maisons autonomes.

Indépendantes de tous les réseaux nationaux comme l’eau, l’électricité et le gaz, ces habitations d’un nouveau genre s’auto-suffisent, on parle aussi de maison passive.

Construites avec des matériaux naturels, comme le bois, la pierre ou la paille, elles doivent tout de même être assurées. Que ce soit pour les dommages qu’elles pourraient subir, ou ceux qu’elles pourraient causer !

Parce qu’elles doivent rester en phase avec les nouveaux comportements écologiques de leurs assurés, les compagnies d’assurance n’ont pas eu d’autre choix que de suivre le mouvement. Car elles ont bien compris que ces profils d’assurés allaient se multiplier !

Il ne s’agit pas que des maisons passives ou des maisons bioclimatiques. Les maisons dites « écologiques » de manière générale ont donc désormais leurs propres contrats.

Cependant, toutes les compagnies n’ont pas forcément créé un nouveau produit. Certaines ont préféré une adaptation de leurs garanties, ou un ajout d’options, pour couvrir ces équipements qui se démocratisent de plus en plus.

Mais attention : certains assureurs n’ont pas intégré du tout ces évolutions dans leurs formules de garantie. Par exemple, dans de nombreuses conditions générales, les panneaux photovoltaïques font encore partie des exclusions !

C’est pourquoi il est indispensable de vérifier auprès de votre assureur si votre construction ou vos aménagements sont parfaitement couverts.

En effet, ces matériaux ou réalisations ne sont pas compris dans ce qu’on appelle le capital mobilier. Ils doivent donc être assurés avec une garantie spécifique.

Des professionnels bien assurés

Afin que votre assurance habitation accepte d’intervenir en cas de sinistre, il vous faut passer par la case « intervention d’un professionnel ». En effet, vous risquez de ne pas être dédommagé si vous ne prouvez pas que l’équipement endommagé a été installé par un spécialiste.

Quel que soit votre projet et vos talents de bricoleur, c’est la condition exigée par toutes les compagnies d’assurance.

La raison est simple : tout professionnel du bâtiment doit avoir souscrit une assurance de responsabilité civile décennale. Ce contrat couvre son chantier et sa réalisation durant 10 ans à compter de la réception des travaux. Ce qui est un gage de sécurité pour votre propre assurance. Ainsi, en cas de dommage, votre compagnie peut mettre en cause celle du professionnel qui prendra en charge tout ou partie de l’indemnisation.

Un exemple concret ? Vous décidez de ramoner vous-même votre poêle à bois et son conduit. Mais un peu de suie est restée et un incendie se déclare. Sans la facture du ramonage effectué par un spécialiste en fumisterie, votre assurance pourra refuser la prise en charge de votre sinistre.

Quels équipements pour quelles garanties ?

Géothermie, panneaux solaires, pompe à chaleur, éolienne individuelle… Beaucoup d’installations vous font bénéficier de la « prime énergie ».

De même, les nouvelles constructions sont maintenant soumises à un cahier des charges strict pour répondre aux nouvelles réglementations pour l’impact sur l’environnement.

Les garanties d’un contrat multirisque habitation sont souvent complémentaires.

Selon le dommage causé au bien, c’est l’une ou l’autre qui sera appliquée. Si votre récupérateur d’eau pluviale est situé dans votre jardin, il peut être garanti en tant que bien extérieur contre le vol. Mais il est également couvert par la garantie « catastrophes naturelles ».

Il est important de pouvoir justifier leur valeur, afin qu’ils soient indemnisés correctement lors d’un sinistre. Votre assureur est là pour vous conseiller sur le choix de la formule la plus adaptée à votre situation.

En listant vos équipements, ou les particularités de votre maison, vous êtes sûr de ne rien omettre et de souscrire un contrat complet.

Les primes d’assurance des habitations aménagées ou modifiées en faveur de l’environnement ne sont pas forcément plus élevées que les autres.

L’essentiel est d’être certain d’avoir souscrit les bonnes garanties en fonction de ses équipements. Surtout, il faut absolument prévenir son assureur dès lors qu’un changement est effectué dans le logement ou sur son terrain. C’est ainsi l’occasion de refaire le point sur son contrat et vérifier s’il est toujours adapté.

Vous avez décidé d’installer une éolienne individuelle dans votre jardin ? En plus des démarches administratives obligatoires, il pourra être judicieux de souscrire un contrat supplémentaire. En effet, si vous avez un litige avec votre voisinage ayant pour cause ce matériel, c’est la protection juridique qui vous sera utile !

N’oubliez pas que le premier rôle de votre assureur, c’est de vous conseiller. Alors contactez-le pour être rassuré en étant bien assuré !